L’unité du corps. Le premier des grands principes de la médecine ostéopathique est que le corps humain est une unité. Un organisme intégré dont aucune partie ne fonctionne indépendamment. Cette intégration du corps à travers de multiples systèmes biologiques sont souvent appelées le principe de l’unité du corps. Selon les ostéopathe bruxisme pour sportif a Lyon, ce principe, les anomalies de la structure ou de la fonction d’une partie du corps peuvent avoir une influence défavorable sur les autres parties et, finalement, sur le corps dans son ensemble. Ainsi, le corps est considéré comme un groupe de systèmes organiques interdépendants, chacun dépendant des autres, et chacun compensant avec les autres afin de répondre aux exigences des environnements internes et externes du corps.

Le docteur Still pensait que les maladies affectant les viscères du corps affectaient également le système musculo-squelettique. De même, les anomalies de la structure ou de la fonction du système musculo-squelettique pouvaient également avoir un effet négatif sur les viscères. Jusqu’à l’époque de Still, le traitement des maladies était axé sur les organes individuels ou les systèmes d’organes. L’appareil locomoteur, qui représente à lui seul plus de 60 % de la masse corporelle, n’était pas pris en compte. Le docteur Still a reconnu l’importance du système musculo-squelettique et sa relation avec la santé et la maladie, et a ajouté le traitement de ce système à son utilisation des méthodes traditionnelles telles que les agents pharmaceutiques et la chirurgie.

Malgré l’intérêt récent pour les approches holistiques des soins aux patients, les médecins ont encore tendance à isoler la maladie dans un certain organe ou système du corps. Le médecin ostéopathe, cependant, est formé pour reconnaître que lorsque le corps est malade, il est malade partout. Un organe ou un système spécifique peut devenir le principal foyer de la maladie, mais les effets de cette maladie peuvent être ressentis dans une certaine mesure dans tout le corps.

De la même manière, lorsqu’on réagit à une maladie, l’organe ou le système spécifique ne fonctionne pas seul. Le corps entier, par le biais des systèmes circulatoire, nerveux, endocrinien et immunitaire, est mis en action dans un effort concerté pour surmonter les effets de la maladie sur tout le corps. Ce n’est que lorsque l’ensemble du corps a retrouvé son équilibre normal que la maladie est vraiment soulagée.

Le concept d’holisme de Still allait toutefois au-delà de l’idée du corps humain en tant qu’unité et incluait un holisme du corps, de l’esprit et de l’âme. Le docteur Still croyait fermement que tous les aspects pertinents de l’être humain (physique, mental, émotionnel, spirituel, psychologique, environnemental et autres) devaient être pris en considération lorsque le médecin était confronté à un patient nécessitant un traitement. Ainsi, pour A. T. Still, l’holisme était plus qu’une ouverture d’esprit à d’autres formes de diagnostic et de traitement. Il s’agissait plutôt d’une approche du patient qui exigeait du médecin qu’il prenne en compte la totalité de l’être humain lorsqu’il diagnostiquait une maladie ou planifiait un traitement.