Vous Cherchez un Ostéopathe pour le traitement du rachis a Lyon ?

Ostéopathe pour le rachis à Lyon. Comment ça marche ?

LUDOVIC LE CADRE – OSTÉOPATHE D.O.  À LYON

Votre ostéopathe pour le rachis à Lyon travaille sur les troubles de la colonne vertébrale et des causes entrainant ceux-ci. Il utilise des techniques manuelles pour diagnostiquer et traiter les déséquilibres mécaniques, les douleurs et les dysfonctionnements de la colonne vertébrale, mais aussi des membres inférieurs et supérieurs. Les techniques peuvent inclure des manipulations, des mobilisations, des étirements. L’ostéopathe peut également donner des conseils d’exercices d’étirements ou de renforcement postural pour vous aider prévenir les douleurs.

Quelles sont les techniques d’ostéopathie couramment utilisées pour traiter le rachis ?

LUDOVIC LE CADRE – OSTÉOPATHE D.O.  À LYON

Les techniques d’ostéopathie couramment utilisées pour traiter le rachis comprennent :

Les manipulations articulaires : cela consiste à utiliser des mouvements doux et contrôlés pour libérer les articulations limitées dans leur mouvement.
Les technique crânienne : cela consiste à utiliser des mouvements doux et précis sur le crâne et le sacrum pour réduire globalement les tensions pouvant exister sur l’axe cranio-sacré.
Les techniques viscérales : cela consiste à utiliser des mobilisations douces pour aider à libérer les tensions pouvant entrainer des contraintes sur le rachis.
Les techniques fasciales : cela consiste à utiliser des mouvements doux et profonds pour libérer les tensions dans les tissus conjonctifs du corps, les fascias.

Les techniques musculaires : permettent d’étirer ou bien d’activer et faciliter le fonctionnement des muscles entrant en jeu dans la mécanique du rachis.

Foire aux questions / questions fréquentes

Nous répondons à vos problèmes de santé tout en vous apportant le bien-être dans votre santé.

Ostéopathe Lyon : Le rachis

Le rachis, situé sur la partie dorsale du tronc est situé entre la ceinture pelvienne et la base du crâne, en passant par la ceinture scapulaire. Constitué d’un nombre important de petits os, le rachis compte sept vertèbres cervicales, douze vertèbres thoraciques, cinq vertèbres lombaires, le sacrum et enfin le coccyx. En somme, c’est un ensemble poly articulé réunissant les ceintures scapulaires, pelviennes et la tête.

Les vertèbres types sont composées de deux parties :

  • Un corps vertébral en avant, séparé des corps vertébraux des vertèbres adjacentes par des disques intervertébraux. Il n’y a pas de disque articulaire entre la base du crâne et la première cervicale ainsi qu’entre la première cervicale et la deuxième. Ces deux cervicales ne sont pas des vertèbres type.
  • Un arc postérieur en arrière du corps vertébral. Composé par les pédicules, qui, avec ceux d’une vertèbre supérieure ou inférieure, forme le foramen vertébral au sein duquel passe la moëlle épinière et les racines nerveuses. Le foramen vertébral est délimité en avant par les disques intervertébraux et fermé postérieurement par les lames. Plus en arrière, le processus épineux est la partie la plus palpable de la vertèbre. A l’union des pédicules et des lames se situent les processus transverses. Sur l’arc postérieur, entre les pédicules, les processus transverses et les lames, on retrouve des Processus Articulaires Postérieurs reliés aux PAP des vertèbres adjacentes permettant d’articuler les vertèbres entre elles.

Un foramen intervertébral situé en arrière des pédicules et des disques intervertébraux et en avant des processus articulaires postérieurs livre passage au nerf spinal ainsi que des vaisseaux artériels et veineux.

Entre les vertèbres, à partir de la deuxième cervicale jusqu’au sacrum :

  • Le disque intervertébral (DIV) comporte une partie périphérique, l’anneau cartilagineux appelé annulus fibrosus constitué de fibres de collagène d’une grande résistance et d’un noyau appelé nucléus pulposus. Ce dernier est gélatineux et permet de répartir les contraintes uniformément afin de limiter l’usure des vertèbres. Il joue un rôle de véritable amortisseur de la colonne lors des mouvements de cette dernière.

Le rachis est comporte aussi d’autres éléments ; les nerfs, les ligaments, les muscles et les vaisseaux.

Il a un rôle de protection du système nerveux mais aussi celui d’assurer la mobilité en permettant, notamment, de dissocier la mobilité des deux ceintures (scapulaires et pelviennes) et d’orienter la tête.

Il possède des courbures, les cervicales et les lombaires étant lordosées (concaves vers l’arrière) les vertèbres thoraciques et le sacrum sont cyphosés (convexes vers l’arrière).

Il est en rapport avec le caisson thoracique et abdominal en avant. D’un point de vue mécanique, ces caissons prennent en charge une partie des contraintes s’exerçant sur le rachis.

Il est important de noter que la compression des racines nerveuses créera des douleurs et troubles en regard de la zone innervée par cette racine nerveuse. Par exemple, une compression au niveau lombaire créera des cruralgies et sciatiques. Une compression cervicale créera des névralgies cervico-brachiales.

Plus généralement, au niveau du rachis, on trouve plus ou moins fréquemment des pathologies :

  • Dégénératives
  • Traumatiques
  • Tumorales
  • Inflammatoires
Quelles sont les différentes pathologies et symptômes ?

Les différentes pathologies et symptômes retrouvées au niveau du rachis amenant les patients à consulter les médecins, kinésithérapeutes, ostéopathes… liste non exhaustive :

Au niveau du rachis lombaire : situé à la partie basse de la colonne vertébrale, composé de cinq vertèbres, décrites de L1 à L5, entre le sacrum et la douzième vertèbre thoracique. Reliées entre elles, comme vu auparavant, par les disques inter vertébraux en avant et les processus articulaires postérieurs en arrière, on trouve au sein du foramen (canal) vertébral la moëlle épinière se termine en L1-L2, puis se poursuit par les racines nerveuses dites de « la queue de cheval ». A chaque étage vertébral va sortir des racines nerveuses par les foramens inter vertébraux.

  • Les Discopathies sont une atteinte dégénérative des disques intervertébraux. Le DIV est très riche en eau, il se déshydrate naturellement à partir d’une trentaine d’année. La plupart du temps, son usure ne crée pas de douleurs, mais il arrive parfois que l’usure provoque une migration de quelques fragments du nucléus pulposus en arrière du disque, provoquant un petit bombement postérieur, créant une protrusion discale, ce qui peut amener des douleurs lombaires (lombalgies, lumbagos).

Il n’existe pas de « guérison » à proprement parler, le DIV ne pouvant retrouver sa forme initiale, mais il est important de noter que les imageries médicales ne sont pas forcément en corrélation avec l’intensité de la douleur et ce n’est pas parce que des discopathies existent que vous avez mal au dos et inversement.  L’activité, la mobilité du patient, le renforcement musculaire sont autant de solutions pour protéger votre dos et ce, le plus tôt possible en fonction des douleurs avec l’aide de la kinésithérapie, et de votre ostéopathe qui travaillera à vous redonner de la mobilité pour vous soulager.

  • La hernie discale, pouvant être à l’origine de sciatiques ou cruralgies, implique la migration du noyau du DIV à travers l’annulus fibrosus. Une hernie discale peut apparaître sur un disque sain ou sur un disque « abîmé ». Elle n’est pas nécessairement douloureuse, de même qu’une lombalgie peut ne pas avoir de lien avec une hernie discale. La hernie est sous ligamentaire si elle ne déchire pas le ligament commun vertébral postérieur. En revanche, la hernie peut se déplacer et comprimer la racine nerveuse. On parle alors d’une hernie extra Ligamentaire ; le ligament se déchire et un morceau de disque migre dans le canal rachidien, compriment ainsi les nerfs… Cette compression sur la racine est à l’origine d’une sciatique ou d’une cruralgie. Cette douleur s’accompagne d’une sensation de picotement, appelé paresthésie, et même d’une anesthésie locale au niveau de la jambe. Si la pression est plus élevée, un ou plusieurs groupes musculaires peuvent être paralysés. Ces « sciatiques/cruralgies paralytiques » sont très rares mais représentent une indication de chirurgie d’urgence.

En règle générale, la sciatique disparaît avec un traitement anti-inflammatoire. De plus, dans la grande majorité des cas, les hernies disparaissent en quelques mois. Après la résolution de l’épisode aigu, le risque de récidive et de lombalgie (séquelles) demeure en raison de la progression de la lésion discale.

Le traitement de la hernie discale repose sur la médecine, à savoir : le repos, les anti-inflammatoires et la rééducation (une fois la phase aiguë passée). L’ostéopathie peut être un bon complément afin de soulager en partie les douleurs. En cas de douleur importante, une infiltration peut être réalisée au niveau de la racine nerveuse comprimée.

En cas d’échec du traitement, une chirurgie est envisagée si l’on retrouve des douleurs persistantes malgré une prise en charge médicale complète (dont au moins une infiltration), s’il existe une sciatique « hyperalgésique » (l’intensité de la douleur est insupportable pour le patient et le traitement classique ne peut être effectué), et enfin si des troubles du mouvement (paralysie sciatique) persistent.

  • Le Canal Lombaire étroit (CLE) ou sténose canalaire, est un rétrécissement global du canal rachidien. Il peut être constitutionnel et donc présent dès l’adolescence, ou bien dégénératif, arrivant bien plus tard dans la vie. Il peut aussi être constitutionnel puis dégénératif. D’apparition progressive, il se caractérise par des douleurs lombaires, radiculaires de type sciatique ou cruralgie, atteignant une ou bien les deux jambes. On retrouvera des fourmillements, engourdissements et une perte progressive de la force d’un ou de plusieurs groupes musculaires. Une claudication radiculaire, à savoir une douleur à l’effort sur un trajet sciatique ou crural, apparait et sera aggravée par la marche et la station debout et soulagée par le repos ou la position assise. Elle limitera petit à petit le périmètre de marche en corrélation avec l’évolution de la sténose canalaire.

A l’inverse de la hernie discale le CLE ne se résorbe pas. Le traitement radical est la laminectomie (chirurgie de la colonne visant à décomprimer les nerfs) en cas d’évolution trop importante. Toutefois, de nombreux patients vivent avec un CLE sans en passer par la chirurgie. Ils sont traités par antalgiques, infiltrations et suivent une rééducation. Les thérapies manuelles sont un bon complément pour soulager les symptômes.

  • Le Spondylolisthésis lombaire est un glissement d’une vertèbre sur une autre. Il peut faire suite à une fracture de la partie arrière de la vertèbre, qui ne sera plus fixée et glissera vers l’avant. Il s’agit dans ce cas d’un spondylolisthésis par lyse (lyse isthmique). Ce type de spondylolisthésis touche plus souvent les personnes jeunes.

Il peut aussi être de type dégénératif, l’arthrose amenant une perte de la résistance des articulations et par conséquent un glissement de la vertèbre.

Les spondylolisthésis peuvent êtres asymptomatiques, mais ils peuvent aussi comprimer les racines nerveuses du nerf situé au niveau de la vertèbre, créant une sciatique ou cruralgie, sur une ou les deux jambes.

Le traitement repose d’abord sur les traitements médicamenteux, la rééducation. Dans les formes résistantes ou lors de complications la chirurgie est de mise.

  • Les Scolioses, qu’elles soient de l’enfant, l’adolescent ou de l’adulte, sont des déformations de la colonne dans les trois plans de l’espace, ce qui amène des courbures dans le plan frontal, le plan sagittal mais aussi des rotations vertébrales. Elles peuvent être uniquement lombaires, dorsales ou bien dorso-lombaires.

Chez l’enfant, elle apparait en général vers l’âge de huit ans. Le risque d’évolution importante de la scoliose au cours de la croissance nécessite une prise en charge médicale obligatoire. La plupart du temps, une scoliose de l’enfant nécessite la mise en place d’un corset, voire d’un plâtre et dans les cas les plus important une chirurgie.

Chez l’adolescent, l’évolution dépendra de son apparition, selon qu’elle survienne, au début ou à la fin de la croissance, de son potentiel d’évolution, la prise en charge peut aller de la surveillance à la chirurgie, en passant par les corsets, la kinésithérapie.

Chez l’adulte, elle est surtout lombaire, faisant suite à des discopathies, avec ou sans scoliose préexistante. Ce sont des scolioses dégénératives. En fonction de la déformation, de la compression ou non des nerfs entrainant des sciatiques ou cruralgies, le traitement peut aller de la kinésithérapie à la chirurgie.

Il est important de noter que dans la scoliose, l’ostéopathie ne peut être qu’un complément du traitement médical, pour soulager les douleurs qui découlent de cette pathologie. En aucun cas elle ne peut la soigner. De plus, votre ostéopathe est à même de déceler un début de scoliose si elle n’est pas déjà remarquée et surveillera l’évolution de celle-ci.

Les pathologies Traumatiques du rachis sont fréquentes, dans la pratique du sport, du travail, les trajets ou bien lors d’accidents domestiques. Ces traumatismes peuvent parfois survenir avec des lésions neurologiques, ce qui est relativement peu fréquent. En fonction du mode de survenue du traumatisme, un examen radiologique est souvent nécessaire, allant de la simple radio au scanner.

  • Le tassement vertébral est une fracture ne concernant que le corps vertébral de la vertèbre. Dans la grande majorité des cas, ce type de blessure ne nécessite pas de chirurgie. Parfois, une fracture ancienne peut être révélée de manière fortuite lors d’un examen radiologique de la colonne. Un corset, si la fracture est d’apparition récente, est prescrit pendant plusieurs semaines. Les séances de kinésithérapie permettent de conserver la masse et le tonus musculaire mis à mal par l’immobilisation prolongée. Une vertébroplastie peut aussi être réalisée comme alternative au corset. Il s’agit de l’injection d’un ciment dans le corps vertébral.

Après consolidation, l’ostéopathie peut vous aider à récupérer une mobilité globale et soulager les douleurs résiduelles.

  • Les Fractures vertébrales peuvent être au niveau des corps vertébraux ou bien sur leur partie postérieure. Ce sont des fractures plus complexes que dans les tassements vertébraux, en général il y a une instabilité de ces fractures, une déformation importante de la colonne ou bien des signes neurologiques. La chirurgie est alors nécessaire.

Le rachis thoracique, composé de douze vertèbres est situé entre la septième cervicale et la première lombaire.

On retrouve au niveau dorsal une grande partie des atteintes dégénératives et traumatiques retrouvées au niveau lombaire, que ce soit les fractures, les discopathies, mais aussi les hernies discales, moins bien connues que les hernies lombaires mais plus compliquées du fait que le canal vertébral est plus étroit à ce niveau et que la moëlle épinière est plus susceptible d’être atteinte. Cela peut donc créer beaucoup de symptômes tels que des douleurs dans le dos et des paresthésies dans le tronc, les parties génitales les membres inférieurs…

Les hernies dorsales sont toutefois bien moins fréquentes du fait de la cage thoracique qui lui sert de soutien et répartit les forces s’exerçant sur les DIV.

Le traitement de la hernie dorsale est le même que pour la hernie lombaire.

Les cervicales sont composées de sept vertèbres, situées entre la base du crâne et la première vertèbre dorsale.

  • Les entorses cervicales, le plus souvent survenant lors d’un coup du lapin (ou whiplash), par exemple dans un accident de voiture, sont un étirement d’un ou de plusieurs ligaments situés au niveau du rachis cervical. Elles peuvent aller du simple étirement à la rupture complète du ligament. Le mode de survenue est une accélération-décélération entrainant une atteinte ligamentaire, mais il peut aussi y avoir une atteinte musculaire, des DIV, voir osseuse. Classiquement, les symptômes retrouvés sont des douleurs dorsales, des épaules, du cou jusqu’à la base du crâne. On note une limitation des amplitudes de mouvement avec des raideurs musculaires ainsi que des maux de tête.

Plus rarement, on retrouvera associé avec les symptômes précités des vertiges, des pertes d’équilibre, des fourmillements, des troubles de la vision, une hypersensibilité au bruit, des troubles de la concentration ainsi que des troubles du sommeil.

Il est important de consulter un médecin si vous présentez ces symptômes.

L’ostéopathe, dans un second temps pourra vous prendre en charge. Il aura pour but de vous soulager mais aussi de prévenir l’apparition de douleurs chroniques, à l’aide de manipulations douces, non sans avoir ciblé les zones à travailler, qu’elles soient au niveau du cou ou bien au niveau du reste du corps. En général, une à deux consultations sont nécessaires. Toutefois, la première consultation permet de relâcher les tensions, de redonner de la mobilité, ce qui permet d’obtenir un soulagement.

  • La hernie discale cervicale, comprime bien souvent un nerf affecté au membre supérieur, ce qui crée une névralgie cervico brachiale (NCB), avec des trajets douloureux, des fourmillements, une perte de force…

Comme toute hernie, elle peut être traumatique, comme dans des sports de contacts, ou bien d’origine dégénérative, due à une usure du disque (discopathie) ainsi que des remaniements arthrosiques.

La NCB peut ne pas avoir pour origine une hernie discale ; elle peut être d’origine arthrosique au niveau des foramens intervertébraux, d’origine musculaire, infectieuse, tumorale…

L’ostéopathie vous permettra de soulager une partie de vos douleurs, mais votre ostéopathe, en général, vous redirigera vers votre médecin, la hernie discale cervicale nécessitant un traitement médical et de la kinésithérapie auquel elle répond généralement bien.

  • La myélopathie cervicale dégénérative fait suite au rétrécissement du canal cervical via les déformations arthrosiques et les bombements discaux, ce qui amène une compression mécanique. Son caractère dégénératif entraine une diminution progressive du canal cervical, comprimant ainsi petit à petit la moëlle épinière. Il y a une grande variation des symptômes, allant d’un léger engourdissement, des problèmes de dextérité, jusqu’à la quadriparésie (paralysie légère, incomplète des quatre membres) et l’incontinence.

Votre ostéopathe, suite à ses questions et les tests cliniques, vous réorientera vers votre médecin, la prise en charge étant médicale et dans les cas évolués, chirurgicale. Dans les premiers stades de l’évolution, l’ostéopathe peut vous aider à soulager d’éventuelles douleurs en complément du suivi médical indispensable.

Les fractures cervicales, sont traitées différemment en fonction de leur emplacement.

Les fractures du corps vertébral sont généralement stables et nécessitent la mise en place d’un collier cervical.

  • Les fracture en regard des massifs articulaires sont plus problématiques, plus instables et parfois associées à une luxation, ce qui nécessite une prise en charge chirurgicale.
  • Les fractures de l’odontoïde : les deux premières vertèbres cervicales (C1 et C2) ont une anatomie différente du reste des vertèbres cervicales. La première cervicale, C1, ressemble à un anneau et s’articule avec C2 au niveau de sa « dent », ou apophyse odontoïde, une structure située sur sa partie haute. Si la fracture est stable, le traitement peut-être le port d’une minerve, les fractures instables sont quant à elles traitées chirurgicalement.

 

  • L’arthrose, qu’elle soit au niveau des cervicales ou toute autre articulation du corps, est une maladie dégénérative des articulations. Elle peut être d’origine post traumatique, résulter de positions répétitives contraignantes pour les articulations, d’une surcharge pondérale (touchant principalement les membres inférieurs), ou de manière plus rare d’origine génétique…

Au niveau vertébral, l’arthrose survient le plus souvent au niveau des apophyses articulaires postérieures faisant souvent suite à des discopathies avancées et peut créer des douleurs, comme les cervicalgies, dorsalgies, lombalgies. Parfois l’arthrose entraine des compressions nerveuses et crée des NCB au niveau cervical, des cruralgies et sciatiques au niveau lombaire.

Notons que ce n’est pas parce qu’il y a de l’arthrose, qu’il y a des douleurs et inversement. Les douleurs arthrosiques sont typiquement soulagées par le repos et exacerbées par l’activité physique.

En règle générale, l’arthrose ne crée pas de douleurs nocturnes hormis lors de « poussées arthrosiques ». Lors des poussées, un traitement médicamenteux est de mise pour réduire la durée de la phase « inflammatoire ».

L’ostéopathie ne soignera en aucun cas votre arthrose, mais votre ostéopathe peut vous aider à soulager vos douleurs, y compris lors des crises arthrosiques, en fonction de ce qu’il est possible de faire. Une séance plus à distance de la crise permettra de travailler plus facilement la zone et vous aidera à retrouver de la mobilité articulaire. De plus, il peut vous proposer des exercices à faire quotidiennement pour améliorer votre qualité de vie.

  • Les Tumeurs osseuses de la colonne sont en général des métastases de cancers. Les cancers du sein, de la prostate, du poumon, du rein et de la tyroïde disséminent plus fréquemment au niveau de la colonne.

Les myélomes atteignent eux aussi fréquemment le rachis.

Les traitements doivent permettre une stabilisation des métastases et une recalcification osseuse, mais en cas de tumeur agressive il faut opérer afin de stabiliser la vertèbre et éventuellement décomprimer la moëlle épinière.

Les atteintes rhumatologiques sont fréquentes, il s’agit de douleurs articulaires dites « inflammatoires » provoquant une douleur, une rougeur, une chaleur, un gonflement des articulations.

Elles résultent de pathologies dont les douleurs causent des réveils nocturnes, ainsi que des raideurs matinales, diminuent au cours de la journée et lors d’activités physique. Elles peuvent toucher les articulations des membres inférieurs et supérieurs, la colonne ainsi que les organes. La prise en charge médicale, notamment par un rhumatologue, est absolument nécessaire, ces pathologies détruisant petit à petit les structures atteintes.

En voici quelques exemples ayant un retentissement sur le rachis :

  • La polyarthrite rhumatoïde (PR), se caractérise par des poussées inflammatoires avec des gonflements principalement des mains et des pieds. Dans la moitié des cas, la PR touche les cervicales supérieures avec une possible luxation. Les nouveaux traitements tendent à raréfier ces situations.

De plus grande fréquence chez la femme, elle survient vers 40-50 ans, les douleurs se caractérisent par leurs horaires nocturnes et matinales, tandis qu’elles sont soulagées par l’activité physique, contrairement à l’arthrose. Un traitement anti-inflammatoire, le plus souvent avec des corticoïdes lors des poussées et un traitement de fond avec des immunosuppresseurs, voire des biothérapies est généralement prescrit.

  • Les spondylarthropathies, ou spondylarthrites, sont des maladies inflammatoires ayant pour point commun la présence plus importante chez les populations touchées de l’antigène HLA-B27, ainsi que des manifestations articulaire pelvi rachidiennes, des atteintes des articulations périphériques (membres inférieurs et supérieurs), des enthésites (inflammation des zones d’encrage des tendons), des manifestations extra articulaires avec des atteintes d’ordre général comme la fatigue, l’amaigrissement,  mais aussi oculaires, cardiaques, digestives, rénales, cutanées, génitales.

Elles se traduisent généralement donc par des talalgies (douleurs derrière les talons), des uvéites (irritation oculaire), des doigts « en saucisse », des sacro-illites (douleurs au niveau des articulations entre le sacrum et l’os iliaque).

Exemple de différentes spondylarthrites que l’on peut retrouver :

  • La spondylarthrite ankylosante touche plutôt les hommes jeunes avec une atteinte du rachis lombaire, une sacro-illite, associées la plupart du temps à des talalgies ainsi que des uvéites.
  • Le rhumatisme psoriasique est une spondylarthrite entrainant des douleurs inflammatoires du rachis, commençant en général par les cervicales, des douleurs sternales, des déformations des doigts dites « en saucisse » ainsi que d’un psoriasis dans environ 90% des cas.
  • L’arthrite réactionnelle concerne les sujet jeunes, touchant une à plusieurs articulations, migratrice (l’atteinte peut changer d’articulations), associée à une uvéite et parfois des douleurs rachidiennes. Elle est précédée par des atteintes digestives ou uro-génitales quelques semaines auparavant.

La prise en charge ostéopathique des patients atteints par ces pathologies doit être faite en dehors des crises inflammatoires, avec pour unique objectif d’apporter du confort au patient, de l’aider à récupérer de la mobilité, en parallèle des soins médicaux et paramédicaux. L’ostéopathie ne peut en aucun cas traiter ces pathologies.

Les douleurs vertébrales et les liens avec le système viscéral :

Lorsqu’un organe souffre, une douleur peut survenir dans le dos car chaque organe est en relation avec le rachis via les connexions nerveuses, mais aussi via les attaches ligamentaires. De plus, la douleur peut être projetée sur la face antérieure du corps, allant du visage jusqu’aux cuisses.

Ces organes, du fait de nos modes de vies, peuvent être mis à rude épreuve et entrainer des douleurs sans pour autant être graves. Une digestion compliquée, avoir fréquemment du stress, des reflux gastriques, un syndrome du côlon irritable… Tout cela peut provoquer des troubles dans les différentes sphères cardio-pulmonaire, viscérales et génito-urinaire.

L’ostéopathie permet de soulager ces maux.

Par son approche globale, l’ostéopathe pose les questions nécessaires afin d’exclure un problème relevant de la médecine, urgente ou non, de s’orienter vers un diagnostic différentiel puis, pour trouver la potentielle origine de vos douleurs de dos, réalise des tests sur l’ensemble du corps. Il traitera alors les différentes structures en dysfonctions afin de leur redonner de la mobilité et soulager vos douleurs.

Votre ostéopathe, lors de votre prise en charge, réalisera une anamnèse (questions en rapport avec votre plainte) et un examen clinique afin d’obtenir un diagnostic d’exclusion puis de vous traiter et/ou vous référer si cela est nécessaire.

Quels sont les avantages de l'ostéopathie ?

Les avantages de l’ostéopathie du rachis par rapport aux autres formes de traitement de la douleur et des maux de dos incluent :

L’ostéopathie est une approche globale et holistique qui prend en compte l’individu dans son ensemble, plutôt que de se concentrer uniquement sur les symptômes.
L’ostéopathie utilise des techniques manuelles douces pour aider à libérer les tensions et les blocages dans le corps, ce qui peut aider à soulager la douleur et les maux de dos.
L’ostéopathie peut aider à améliorer la mobilité et la flexibilité des articulations et des muscles, ce qui peut aider à prévenir les récidives de douleur et de maux de dos.
L’ostéopathie peut aider à améliorer la posture et l’équilibre, ce qui peut aider à réduire la tension et la douleur dans le dos.
L’ostéopathie peut aider à améliorer la circulation sanguine et la fonction des organes internes, ce qui peut aider à améliorer la santé globale.

Peut-on utiliser l'ostéopathie du rachis pour traiter les hernies ?

Il est possible d’utiliser l’ostéopathie pour traiter les hernies discales et les problèmes de disques dégénératifs. Cependant, il est important de noter que l’ostéopathie ne peut pas guérir une hernie discale ni réparer un disque dégénératif. L’ostéopathie peut aider à soulager les symptômes associés à ces conditions en aidant à libérer les tensions et les blocages dans le corps.

Pour traiter une hernie discale ou un problème de disque dégénératif, un ostéopathe peut utiliser une combinaison de techniques manuelles pour aider à :

Libérer les tensions et les blocages dans les articulations et les muscles qui peuvent contribuer à la douleur.
Améliorer la mobilité et la flexibilité des articulations et des muscles.
Améliorer la circulation sanguine et la fonction des organes internes.
Améliorer la posture et l’équilibre pour réduire la tension et la douleur dans le dos.

Il est important de noter qu’il est essentiel de consulter un médecin pour évaluer les problèmes de disque dégénératif et hernies discales et pour vérifier si l’ostéopathie est adaptée à votre cas, afin d’éviter tout risque.

Quels sont les risques associés à l'ostéopathie du rachis ?

Les risques associés à l’ostéopathie du rachis sont généralement minimes, car les techniques utilisées sont douces et non invasives. Cependant, il est possible que certaines personnes ressentent de la douleur ou des douleurs temporaires après une séance d’ostéopathie.

Il est préférable de consulter un médecin ou un autre professionnel de santé plutôt qu’un ostéopathe pour les problèmes de rachis dans les cas suivants :

  • Si vous avez des antécédents de cancer, de maladies cardiaques, de maladies pulmonaires ou de maladies auto-immunes.
  • Si vous avez des antécédents de chirurgie récente ou de fractures.
  • Si vous avez des antécédents de traumatismes crâniens ou de méningite.
  • Si vous avez des symptômes qui indiquent un problème médical grave, tels que des douleurs abdominales, des problèmes de miction ou de défécation, ou des symptômes neurologiques tels que des engourdissements ou des faiblesses.
  • Si vous avez des douleurs aigues dans le dos qui ne s’améliorent pas dans les 24 à 48 heures.

Il est important de rappeler que l’ostéopathie ne se substitue pas à un traitement médical, mais peut être complémentaire. Il est donc important de consulter un médecin pour évaluer les problèmes de dos et pour vérifier si l’ostéopathie est adaptée à votre cas.

Contact / Rendez-vous

Vous souhaitez prendre rendez-vous ou rentrer en contact avec notre cabinet d'osthéopatie ?

Téléphone

04 72 37 29 74

Adresse

162 Rue Cuvier, 69006 Lyon

Mail

contact@mon-osteo-lyon.fr

5 + 6 =