Voici selon certaines ostéopathe pour sportif et femme enceinte a Lyon, quelques conseils à connaître sur le genou du coureur.

De quoi s’agit-il ?

Le genou du coureur, plus connu sous le nom de syndrome de douleur fémoro-patellaire (SPFP), est une affection qui touche le cartilage de la partie inférieure de la rotule et les structures qui la soutiennent, lorsqu’elle se déplace de haut en bas et sur la rainure du fémur (os de la cuisse) lorsque vous pliez et redressez votre genou. Cette blessure survient aussi bien chez les coureurs amateurs que chez les coureurs professionnels. Selon certaines statistiques, elle représente 50 % de toutes les blessures liées à la course à pied.

Quels sont les symptômes ?

  • Douleur autour ou sous la rotule du genou
  • Douleur aggravée principalement lors de la descente d’une côte.
  • Douleur sourde lorsque vous courez sur un terrain irrégulier.
  • Douleur lorsque vous poussez sur votre rotule

Quelles en sont les causes ?

La lésion survient en cas de  » mauvais positionnement  » de la rotule dans le sillon fémoral et de stimulation chronique des nerfs de la douleur dans la zone environnante. Le  » mauvais positionnement  » peut être dû à un certain nombre de facteurs tels que l’alignement de votre jambe et des forces musculaires anormales. Il a été démontré qu’une force et une souplesse insuffisantes des hanches, des ischio-jambiers et des quadriceps peuvent contribuer à ce problème. Cependant, les erreurs d’entraînement sont les premiers coupables. Il peut s’agir d’une augmentation accélérée du kilométrage, ainsi que d’une course à haute intensité ou d’un travail en côte excessif. Des chaussures usées et inadaptées sont également citées comme une cause possible.

Comment puis-je y remédier ?

La première chose à faire est de se reposer, d’utiliser de la glace et des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), ce qui aidera à réduire la douleur et le gonflement à court terme. Les bandes kinésiologiques peuvent également aider à améliorer le mouvement de la rotule et à réduire la douleur, ce qui n’a qu’un effet à court terme mais vous aidera à poursuivre votre rééducation.

Les recherches montrent que le renforcement des muscles de la hanche et du fessier, en particulier les adducteurs de la hanche et les fessiers, peut réduire la douleur du syndrome de la douleur fémoro-patellaire. Les exercices à cet effet peuvent inclure des squats, des marches en crabe et des ponts. Il est essentiel d’améliorer la souplesse de la jambe, en particulier des fléchisseurs de la hanche. Consulter un professionnel tel qu’un ostéopathe ou un kinésithérapeute est également un élément important pour réduire la douleur autour du genou et mobiliser les articulations et les structures des tissus mous. N’oubliez pas qu’il est important de réduire le kilométrage, voire d’arrêter complètement la course. Vous pouvez discuter avec votre ostéopathe d’un retour progressif à l’entraînement tout au long de votre programme de rééducation. Certains coureurs trouvent que la course en côte ou la simulation de côtes sur des tapis de course est moins douloureuse. La course en côte permet en outre de faire travailler les fessiers. Des muscles fessiers forts aident à contrôler les mouvements de la hanche et de la cuisse, empêchant ainsi le genou de tourner vers l’intérieur. Le vélo et la natation sont d’autres activités d’entraînement croisé adaptées aux genoux.

Comment puis-je le prévenir ?

Il est important d’adopter des mesures de prévention, surtout si vous avez déjà souffert du syndrome du genou d’athlète en fauteuil roulant par le passé. La mise en place d’une routine régulière de force et de flexibilité doit être le point central. Le renforcement des hanches, des fessiers, des quadriceps et des ischio-jambiers améliore la stabilité globale et aide la chaîne cinétique à mieux fonctionner, ce qui réduit la charge sur l’articulation du genou et favorise le soutien de l’articulation. Écoutez votre corps et réagissez dès le premier signe d’inconfort. Le genou du coureur est une blessure qui s’aggrave si vous continuez à courir dessus. Augmenter lentement le kilométrage vous aidera à rester en bonne santé. N’augmentez pas votre kilométrage de plus de 5 à 10 % d’une semaine à l’autre. Il est également conseillé d’éviter les descentes excessives si vous espérez éviter les blessures.